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Biodiversité - Milieux naturels

Réaménagement de la place du Monument aux Morts de Longuyon

Commune rurale
Biodiversité - Milieux naturels

Contexte

Avant 1914, l’actuelle place du Monument aux Morts était un espace en friche utilisé comme décharge. Après la Première Guerre mondiale, la municipalité décide d’y établir un jardin public et un monument en hommage aux combattants, inauguré en 1922.

La Seconde Guerre mondiale a fortement impacté Longuyon, détruisant certains bâtiments environnants. En 1967, un totem canadien a été érigé sur la place en remerciement du soutien des Canadiens basés à Marville.

En 2020, dans le cadre d’un projet global de restauration de la Crusnes dans la traversée de Longuyon, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Chiers (SIAC), la commune de Longuyon et le Syndicat des Eaux de Piennes (SIEP) ont engagé un projet de restauration écologique d’embellissement et de mise en valeur du site. L’objectif était d’ouvrir davantage la place sur la rivière et la nature, d’améliorer la biodiversité et de restaurer des éléments patrimoniaux.

Mieux comprendre le contexte local

Chiffres clés

2021-2023

période du projet

environ 2 km2

de cours d’eau restaurés

1 500 m2

de site restauré

1 868 602 €HT

montant total de l’opération

environ 80%

Subventions reçues de la part de l’Agence de l’eau Rhin Meuse et de la Région Grand Est

100

arbres plantés

Exemples d’actions menées

Les travaux ont permis le réaménagement de la place du monument aux morts avec la mise en place de nombreuses initiatives comme :

  • Restauration des berges de la Crusnes et ouverture vers la nature : Le projet a permis la suppression du mur de soutènement vieillissant remplacé par des gradins végétalisés le long de la Crusnes renforçant ainsi le lien entre les habitants et l’environnement naturel, et permettant de créer une zone d’expansion à la rivière en cas de fortes crues.
  • Restauration du patrimoine historique : Fermé depuis des années, le lavoir a été réhabilité et mis à ciel ouvert par la suppression de la dalle et du mur de soutènement, et la restauration de la rampe d’accès, préservant ainsi ce site emblématique. Le totem canadien, installé en 1967 par les militaires de la base aérienne de Marville, y trouve également toute sa place. Un panneau pédagogique explique l’histoire de la Grosse Forge, datant du XVIIIe siècle et transformée en station hydroélectrique avant sa restauration en 2005.
  • Création d’un verger conservatoire : Dix arbres fruitiers d’espèces anciennes et locales, telles que pommiers, pruniers, poiriers et mirabelliers, ont été plantés afin de préserver la biodiversité régionale. Les habitants sont sensibilisés à l’importance de la pollinisation et de la protection des abeilles, tandis que des nichoirs ont été installés pour favoriser la présence d’espèces arboricoles comme les mésanges et chauve-souris.
  • Sensibilisation et pédagogie : Des panneaux explicatifs présentent l’histoire du site et la richesse de sa biodiversité. Le rôle écologique du verger et des habitats naturels est mis en avant grâce à l’espace de promenade et de détente prévu pour les habitants.

Parole d’acteurs

« Ce projet de restauration a permis de redonner une nouvelle vie à un site historique tout en favorisant la biodiversité et l’appropriation citoyenne de l’espace. Nous avons réussi à concilier la restauration écologique et la valorisation patrimoniale. La Nature est mise en avant pour une amélioration du cadre de vie de la population. »

Eric GILLARDIN, Président du SIAC

Pour aller plus loin

Site internet du SIAC : http://syndicat-chiers.fr/

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