Le Club Transitions et Résiliences en Meurthe-et-Moselle et la Multipole Nancy Sud Lorraine ont organisé une visite commentée de l’écoquartier Biancamaria à Vandœuvre-lès-Nancy sur le thème des sols vivants, le jeudi 13 novembre 2025. Animée par Anne Blanchard, docteure en sciences des sols et directrice de l’agence Nancy EODD, et Nathalie Tappia, architecte-urbaniste de l’Agence Intensités, cette rencontre a été riche en échanges et partage d’expériences pour découvrir concrètement comment les sols ont été pris en compte dans ce projet.

L’écoquartier Biancamaria

L’écoquartier Biancamaria, à Vandœuvre-lès-Nancy, s’étend sur 10 hectares, partant de la rue Sainte-Barbe au boulevard Louis Barthou. Implanté sur une ancienne emprise militaire, l’écoquartier constitue un projet majeur de renouvellement urbain pour la Métropole du Grand Nancy, qui se distingue aussi par une mixité des usages et une densité maîtrisée.

La création de ce nouveau quartier d’habitation (environ 700 logements et une capacité d’accueil de près de 2 000 habitants) fait face à des enjeux multiples :

• Créer une pièce manquante dans un grand espace paysager entre le cimetière du Sud et le parc Richard Pouille
• Relier physiquement et dessiner un nouveau quartier diversifié en entrée d’agglomération
• Articuler les territoires urbains existants pour créer un équilibre.

Biancamaria, un écoquartier précurseur dans la prise en compte des sols

Les sols ont fait l’objet d’une intégration fine dans la conception et l’aménagement de l’écoquartier. Longtemps considérés comme une simple ressource foncière, les sols sont désormais reconnus comme une ressource naturelle et multifonctionnelle, une opportunité pour concevoir des projets d’aménagement urbain équilibrés, durables et innovants.

Les sols, un enjeu majeur dans l’aménagement du territoire

Aujourd’hui, la question des sols vient en réponse à beaucoup d’enjeux vis-à-vis du changement climatique : infiltration de l’eau, îlots de chaleur, etc. d’où la nécessité des territoires à les intégrer au mieux dans leurs politiques d’aménagement.

Sur le quartier de Biancamaria, un travail de profil des sols a été réalisé pour définir les paramètre physiques et biologiques du sol et ainsi mieux appréhender ses contraintes, par exemple :

• Analyse du pH, qui doit être de 7 (neutre) pour offrir la quasi-totalité des éléments nutritifs adéquat à la croissance des plantes. En milieux urbains, il est plutôt proche de 8 mais cela n’empêche pas la végétation de se développer et au sol de fonctionner correctement.
• La teneur en matière organique, très élevée dans les premières couches, puis de plus en plus faible autour de 30 cm de profondeur. Une bonne qualité de terre en surface peut indiquer des apports de terre végétale.
• Identifier les matériaux naturels sous-jacents, notamment les sols calcaires.

Toutes ces données sont traduites à travers des graphiques, permettant de voir quels sols pour quels usages. En effet, à quelques mètres les uns des autres, les sols ont une composition différente, qui induira un usage différent dans l’aménagement du quartier : stockage du carbone, désimperméabilisation des sols, végétalisation, etc.

Le projet Life Biodiv’France

Depuis janvier 2025, la Multipole Nancy Sud Lorraine est lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) LIFE BIODIV’FRANCE, lancé par la Fédération nationale des SCoT, dans le cadre du projet porté par l’Office français de la biodiversité (OFB) et cofinancé par l’Union européenne.

Ce programme accompagne les stratégies territoriales de reconquête de la biodiversité et favorise la montée en compétence des élus et techniciens des SCoT sur les enjeux liés à la biodiversité.

Il s’inscrit dans la mise en œuvre du SCoT Sud 54 et ouvre un travail prospectif sur les outils de connaissance de la multifonctionnalité des sols du territoire et leur intégration dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement.

Le Club Transitions et Résiliences en Meurthe-et-Moselle et la Multipole Nancy Sud Lorraine ont organisé une visite commentée de l’écoquartier Biancamaria à Vandœuvre-lès-Nancy sur le thème des sols vivants, le jeudi 13 novembre 2025. Animée par Anne Blanchard, docteure en sciences des sols et directrice de l’agence Nancy EODD, et Nathalie Tappia, architecte-urbaniste de l’Agence Intensités, cette rencontre a été riche en échanges et partage d’expériences pour découvrir concrètement comment les sols ont été pris en compte dans ce projet.

L’écoquartier Biancamaria

L’écoquartier Biancamaria, à Vandœuvre-lès-Nancy, s’étend sur 10 hectares, partant de la rue Sainte-Barbe au boulevard Louis Barthou. Implanté sur une ancienne emprise militaire, l’écoquartier constitue un projet majeur de renouvellement urbain pour la Métropole du Grand Nancy, qui se distingue aussi par une mixité des usages et une densité maîtrisée.

La création de ce nouveau quartier d’habitation (environ 700 logements et une capacité d’accueil de près de 2 000 habitants) fait face à des enjeux multiples :

• Créer une pièce manquante dans un grand espace paysager entre le cimetière du Sud et le parc Richard Pouille
• Relier physiquement et dessiner un nouveau quartier diversifié en entrée d’agglomération
• Articuler les territoires urbains existants pour créer un équilibre.

Biancamaria, un écoquartier précurseur dans la prise en compte des sols

Les sols ont fait l’objet d’une intégration fine dans la conception et l’aménagement de l’écoquartier. Longtemps considérés comme une simple ressource foncière, les sols sont désormais reconnus comme une ressource naturelle et multifonctionnelle, une opportunité pour concevoir des projets d’aménagement urbain équilibrés, durables et innovants.

Les sols, un enjeu majeur dans l’aménagement du territoire

Aujourd’hui, la question des sols vient en réponse à beaucoup d’enjeux vis-à-vis du changement climatique : infiltration de l’eau, îlots de chaleur, etc. d’où la nécessité des territoires à les intégrer au mieux dans leurs politiques d’aménagement.

Sur le quartier de Biancamaria, un travail de profil des sols a été réalisé pour définir les paramètre physiques et biologiques du sol et ainsi mieux appréhender ses contraintes, par exemple :

• Analyse du pH, qui doit être de 7 (neutre) pour offrir la quasi-totalité des éléments nutritifs adéquat à la croissance des plantes. En milieux urbains, il est plutôt proche de 8 mais cela n’empêche pas la végétation de se développer et au sol de fonctionner correctement.
• La teneur en matière organique, très élevée dans les premières couches, puis de plus en plus faible autour de 30 cm de profondeur. Une bonne qualité de terre en surface peut indiquer des apports de terre végétale.
• Identifier les matériaux naturels sous-jacents, notamment les sols calcaires.

Toutes ces données sont traduites à travers des graphiques, permettant de voir quels sols pour quels usages. En effet, à quelques mètres les uns des autres, les sols ont une composition différente, qui induira un usage différent dans l’aménagement du quartier : stockage du carbone, désimperméabilisation des sols, végétalisation, etc.

Le projet Life Biodiv’France

Depuis janvier 2025, la Multipole Nancy Sud Lorraine est lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) LIFE BIODIV’FRANCE, lancé par la Fédération nationale des SCoT, dans le cadre du projet porté par l’Office français de la biodiversité (OFB) et cofinancé par l’Union européenne.

Ce programme accompagne les stratégies territoriales de reconquête de la biodiversité et favorise la montée en compétence des élus et techniciens des SCoT sur les enjeux liés à la biodiversité.

Il s’inscrit dans la mise en œuvre du SCoT Sud 54 et ouvre un travail prospectif sur les outils de connaissance de la multifonctionnalité des sols du territoire et leur intégration dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement.